JAPON: LE SOLEIL ROUGE

JAPON: LE SOLEIL ROUGE

Namba et Shinsaibashi: Osaka by day and night

OSAKA    大阪  

 

Je n'aime pas particulièrement les villes, mais je fais une exception pour OSAKA qui m'attire inexorablement. C'est un endroit unique, une sorte d'être vivant au cœur qui bat à s'en rompre les artères.

J'y suis venu pour la première fois au début des années 90 et ce fut pour moi LE choc. l'activité ne semblais jamais devoir s'arrêter quelque soit l'heure à laquelle je sortais. L'hôtel Holiday Inn (Aujourd'hui CROSS HOTEL)ou j'étais descendu était situé sur l'avenue Midosuji, large et belle avenue bordée de magnifiques ginko avec des contre allées ombragées. Si on s'éloigne d'une rue vers l'est, on se retrouve à Dotomburi, quartier bouillonnant d'activités nocturnes.

 

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La rue principale, Shin sai bashi suji abrite une pléthore de magasins sous la protection d'une couverture de verre et d'acier.

 

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 Cela donne un endroit de relative fraîcheur en été, la rue profitant à plein des climatiseurs des magasins poussés à leur maximum. C'est une des plus longues rues couvertes que j'ai vu dans toutes les villes du japon. Elle semble interminable et les magasins largement ouverts invitent à la découverte par des éclairages surpuissants, une fraîcheur artificielle... et des rabatteurs qui incitent les clients à entrer.

Seul problème: il y a du monde... beaucoup de monde, même. La foule est permanente, constituée de bandes majoritairement de jeunes aux accoutrements bigarrés. Les tenues portées par les filles sont d'une excentricité qui ne semble pas avoir de limite. En été, la mode "mini" trouve ici tout son sens.

Il est impossible de remonter le flot de la marée humaine à contre sens. Au japon, on roule à gauche et on marche à gauche également!!!

Au début du quartier, le pont de Namba franchit un modeste canal. C'est le lieu incontournable à fréquenter par tout noctambule qui se respecte. Le long de ce canal se trouvent des immeubles aux façades couvertes d'immenses panneaux publicitaires certainement photographiés des millions de fois.

La pubicité "glico" d'un sportif vantant les vertus d'une boisson énergétique est pratiquement devenue le symbole de Osaka.

 


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Si j'en crois des amis résidant à Osaka, l'évolution du quartier est permanente. Les magasins, restaurants, bars et lieux de divertissement changent sans cesse de place. Pour moi, le seul changement notable est la modernisation du pont, ayant vu le chantier il y a quelques années.

Lors de notre dernier voyage, il m'a semblé que l'atmosphère de l'endroit s'était assagie avec l'intensification de l'éclairage sur le pont. Il y a quelques années, il y régnait une quasi pénombre et une "faune" excentrique occupait les lieux. Des jeunes grimés en drag queen hantaient l'endroit et on a passé un très bon moment en leur compagnie en 2004. Il y a fort à penser que ces inquiétantes créatures occupaient de respectables emplois de bureau pendant la journée. Cette années nous n'y avons vu que des touristes et des gens "normaux"... dommage!

 


 

A noter, parmi les excentricités de ce lieu, un lieu insolite. A proximité du pont, Près du Starbucks café et du club sega, une entrée menant à un ascenseur nous permet de faire un voyage dans le temps et de découvrir une reconstitution du quartier du port d'Osaka durant les années folles.

 


 

L'ascenseur nous mène au cœur du bâtiment (on ne sait trop si on monte ou si on descend...)  Pour s'ouvrir sur une autre époque. Sur trois étages, la ville telle qu'elle devait être avant guerre et les reconstructions modernes.

Un dédale de petites ruelles avec des bars au comptoir donnant sur la rue ou seuls quelques consommateurs peuvent s'accouder. Des restaurants lilliputiens ou on peut fabriquer soi même des takoyaki avant de les déguster sur d'antiques bancs en bois. Des magasins réalistes offrent à la vue des passants des produits d'époque et même des salles de jeu vétustes montrent d'antique jeux de pachinko et de billards. Tout cela mis en valeur par un décor plus vrai que nature et des éclairages tamisés bien étudiés. Des escaliers dont les blocs de pierre granitique semblent avoir toujours été là, comme taillés depuis des décennies et érodés par des millions de pieds mènent aux différents étages. Au dernier, une grand place de plusieurs centaines de mètres carrés sert de lieu de représentation pour un spectacle de rue haut en couleurs en costumes d'époque.

 


 

Le volume de la pièce est tel que les décors représentant des immeubles sont utilisés par les acteurs équilibristes pour des acrobaties à une dizaine de mètres du sol. Un vrai plaisir de se plonger dans le passé en dégustant une bonne bière bien fraiche assis à la terrasse d'un café bordant la place.

La redescente vers la réalité est au autre choc, mais à l'envers via la magasin de souvenirs et la caisse car on paie à la sortie ce qu'on a consommé et profité en terme d'attractions durant toute la visite. Rien n'est gratuit, même dans le passé. Mais je vous rassure: tout est bien expliqué à l'entrée, donc pas trop de surprise.

(Lors de notre passage suivant, fin juillet 2011, le bâtiment n'existait plus... une page s'est tournée).

Quelques photos du quartier.

 

 

 

Un "free fall" que je n'ai jamais vu fonctionner...

 


 

Cette grande roue à la forme particulière est restée arrêtée pendant près de dix ans suite à des problèmes techniques.

Elle a redémarré début 2018. 

Pour combien de temps?

 

Ensuite, je vous propose la viste de UMEDA, j'ai de l'électronique à acheter...



31/12/2008
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