JAPON: LE SOLEIL ROUGE

JAPON: LE SOLEIL ROUGE

TAKEHARA, une autre "petite Kyoto"

Takehara

 

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     Ce nom ne dira probablement pas grand chose à beaucoup d'entre vous, mais cette petite ville portuaire en bordure de la mer de Seto date de trois siècles et demie et a eu son heure de gloire grâce à la qualité de son sel et celle de son saké.

 

 

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     Elle a gardé un centre historique préservé riche en architecture de l'époque Edo qui lui a donné l'appellation locale de « Petite Kyoto de Aki ». Même si je ne compte plus le nombre de villes qui ont reçu cette appellation, je ne pouvais pas passer à côté, on ne sait jamais...
Lorsque l'on sort de la gare, on se retrouve rapidement dans la rue Aifuru dont les trottoirs couverts peuvent rappeler les arcades de l'avenue Shijodori de Kyoto.

 

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     En franchissant une rivière qui pourrait être un modèle réduit de Kamogawa, on se plonge dans le passé de Hommachi, le quartier historique, un peu comme dans certaines ruelles de Gion... la foule en moins.

 

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     Beaucoup de bâtiments et vues de la ville ont servi de décors à l'anime Tamayura racontant l'histoire de quatre jeunes filles passionnées de photographie vivant dans ce quartier tranquille et apaisant.
     L'ancien studio de photographie au cœur de l'histoire en est un des exemples.

 

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     Arrivé aux aurores en ville, j'ai eu tout le loisir de visiter le quartier uniquement accompagné des habitants du lieu vaquant à leurs occupations.
     En haut d'une impressionnante volée d'escaliers (j'ai l'habitude maintenant...) le temple Saiho-ji est bâti à flanc de colline sur des pilotis rappelant modestement ceux du Kyomizudera de Kyoto. Sa terrasse offre une vue imprenable sur les toits de la cité.

 

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     C'est dans cette ville qu'est né Masataka Taketsuru, fondateur de Nikka qui distille un des meilleurs whiskys du monde. La distillerie de saké de son enfance est toujours présente et peut se visiter.

 

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     Une statue le représentant avec son épouse Écossaise est visible près du musée d'histoire de la ville.

 

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     Un peu plus en avant dans Hommachi dori, l'ancienne poste de la ville a conservé la boite qui fut en service avant l'adoption nationale en forme de cylindre rouge.

 

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     Les distilleries de saké font toujours partie du paysage et dans une petite ruelle parallèle, la visite de Riusei s'impose...

 

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     Je n'aime pas beaucoup parler de lieu « incontournable »... mais il faut bien manger pour vivre et à ce titre, il faut tester les okonomiyaki du restaurant Horikawa. Il ouvre à 11 heures et il est préférable d'être un peu en avance pour être certain d'avoir une table. Les plats sont préparés en cuisine et apportés prêts à déguster sur le teppan préalablement chauffé. Cela enlève le rituel de la préparation, mais la saveur du plat est incomparable.
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     La maison Mitumoto est une vaste propriété comprenant de nombreuses pièces au sol en tatami et un petit musée exposant quelques objets usuels du siècle dernier. Des fenêtres ouvertes donnant sur un petit jardin incitent à s'asseoir, juste pour contempler.

 

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     Durant toute la visite de la ville, je n'ai crosé que quelques touristes japonais et des habitants du quartier.

 

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      Le Kodo marque la fin du quartier Hommachi. Sur la droite, on peut visiter le temple Shoren-ji... en haut des escaliers, bien sur!
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     Quelques vues sur les toits de la ville et des temples...
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     Une autre maison de samouraï, la maison Yorisei...
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Les rues sont bordées de petits magasins dans lesquels le touriste occidental est accueillis à bras ouverts.
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      De l'autre côté de la rivière, il ne faut pas manquer la maison Morikawa, véritable labyrinthe aux innombrables pièces.
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     Takehara est un des mystères du tourisme. Il ne figure pas sur la liste des lieux à visiter, peu de blogs en parlent et donc pratiquement personne y va alors que cette petite ville recèle de nombreux trésors à découvrir. 
Avec le recul, je pense qu'il faut consacrer une journée entière pour bien la visiter.

A bientôt!



21/07/2019
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